MISA ATO

Éloge du vide

Biographie

Misa Ato étudie l'architecture à Montpellier et exerce pendant 27 ans. En 2017 il abandonne sa profession et se lance dans la photographie noir et blanc. Tout en développant une pratique dite « classique » il étudie une approche photographique « hors norme » sur l’imbrication du plan, de la forme face au medium.
Marqué par l’architecture et attiré par la peinture, il cherche dans la singularité des objets, des lieux et des paysages, le point de métamorphose qui les font basculer dans un univers visuel. Comme des entropies d’architecture à imaginer. L’entre, le bord, la limite, l’inoccupé, l’espace et le vide sont ses outils et viennent obstruer la photographie.

Expositions Personnelles
Exposition « Anatomie du vide » Centre culturel, Vauvert, Avril – Mai 2023
Exposition « Topologie Urbaine » Les Agapes, Paris, Janvier – Février 2023
Exposition « Impermanence de l’espace » Allègre les Fumades, Décembre 2022 – Février 2023
Exposition « Topologie Urbaine » Gazette café, Montpellier, Octobre – Novembre 2022
Exposition « In Visibles » Bar à Photo à Montpellier, Janvier 2021 – Février 2021
Exposition « Abstractions » Centre d’Art Château de Caladroy, Août – Septembre 2020
Exposition « In Visibles » à l’Espace 14 à Nîmes, Décembre 2019
Exposition « In Visibles » au Temple de Saint Sébastien d’Aigrefeuille, Septembre – Octobre 2019

Parutions
Fisheye Magazine n°48 – Portrait de Misa ATO Illustré par une photographie des Archives de Zaha Hadid, Juillet 2021 OpenEye Magazine N°20 – Le regard d’aujourd’hui sur la photographie, Anatomie du vide, Mars 2021
Square Magazine Revue de photographie contemporaine – Portfolio, Novembre 2020
Niepcebook n°14 revue contemporaine de photographie – Interview et portfolio, Août 2020
Photo de couverture d’une revue de poésie « Nègre Blanc » Volume 5, Novembre 2019

Présentation

L’« Éloge du vide » est une exposition construite autour de quatre séries photographiques en noir et blanc de l’artiste montpelliérain Misa ATO. Les séries ont en commun de questionner, d’explorer la place et les jeux, des vides et de lignes dans l’architecture, comme un jeu formel et plastique, mais aussi comme des lieux de mémoires, des vestiges du passé.
La première série, « Anatomie du vide », vient explorer les lignes droites du bâti. Entre vide et plein, ombre et lumière, noir et blanc, un équilibre harmonieux se dessine. Pour une autre série, « Impermanence de l’espace » Misa ATO s’inspire du wabi-sabi japonnais, qui place l’impermanence, l’aléatoire comme principe esthétique. Par son regard, l’artiste vient souligner la poésie des constructions urbaines jugées ordinaires, sur lesquelles on s’attarde habituellement peu. La série « In Fractions » figure, elle, l’architecture sous la forme de fragments et interrogent ce qui reste des anciens occupants comme une manière d’évoquer l’oubli, la mémoire, l’éphémère, le durable, l’abandon ou encore le devenir. La quatrième série, « Issue 21 », est composée d’images dans lesquelles, l’artiste joue de mises en lumière de lieux abandonnés, comme des vestiges de ce qui était autre fois révélé.
Une installation de 43 mikados géants vient lier ces séries photographiques. Elle représente l’ambiguïté du travail de l’artiste qui manipule le construit et qui le déconstruit.
« Désireux d’interroger notre perception de l’espace, je revendique mon intervention sur le medium en donnant du volume. Il n’est pas question de simuler le sujet mais de mettre en perspective le plan de construction, de composition de la scène ou du lieu photographié. » Misa Ato