Biographie
Né en 1964, Philippe Leroux se forme à la photographie en passant par la prise de vue en studio. Il formera plus tard le collectif Aquatre. Il reçoit plusieurs prix, le prix FNAC/NIKON pour « Ma tribu, Mon voisin, Mon monde », le coup de cœur AZART PHOTO pour «Réminiscence» et la Bourse du Talent reportage pour « Les mains bleues ». Présent deux fois aux Boutographies en 2009 et 2011, il participe à de nombreux autres festivals comme Manifesto (Toulouse), Itinéraires des Photographes Voyageurs (Bordeaux), Festival International du film documentaire (Nyons, Suisse)…
Présentation
Le projet Réminiscence comprend à ce jour trois parties ; part I, II et III.
Le dernier en date étant « Le Cœur de Pierre », troisième volet du projet débuté en 2007.
Réminiscence s’enrichit continuellement autour d’une recherche, écrite et photographique sur ma famille.
Le projet se construit dans la durée, il occupe une place particulière attachée au déroulement des évènements de la famille, un travail qui s’agrège d’un temps et d’une action qui n’est pas le seul fait de la création, mais plus simplement, un temps qui file et sur lequel je m’arrête quand c’est possible et pas seulement quand je le décide.
Le projet évolue vers d’autres formes. En frère siamois, il se transforme en même temps que je me transforme, sans déterminer qui de l’un ou de l’autre prend le dessus sur le processus. Chacune des trois parties de Réminiscence peut être vue séparément, ensemble aussi, ou encore par binôme, de manière fragmentée.
À propos de réminiscence part I
Le projet Réminiscence part I prend forme en 2007 avec la réalisation et l’édition d’un livre unique présentant un travail d’écriture associé à des photographies.
Le texte est écrit suite à l’observation d’une image sans jamais documenter son contenu. Il s’agit de relater un souvenir avec tout ce que cela implique de manquement, de fiction, d’une mémoire fractionnée. D’abord un texte et une image formant un binôme, lui-même s’ouvrant sur une série de quelques images, l’ensemble formant un fragment. Chaque fragment est autonome, ne dépend pas nécessairement des autres dans le sens d’un récit linéaire et chronologique.
L’écriture est volontairement concise, évocatrice. Des images anciennes extraites des albums photo de la famille côtoient mes images. L’ensemble constituant à son tour un autre album.