Présentation
Le photographe explore les appartements des personnes âgées du quartier “la belle de mai” à Marseille. Il photographie des hommes et des femmes affaiblis mais dignes, fragiles mais révoltés, ils s’exposent tous avec pudeur. Chaque photo propose un univers diffèrent, clos par deux ou trois murs mais ouvert vers un ailleurs hypothétique. Le spectateur s’invite chez ces gens et ressent la familiarité réconfortante des lieux. Ici l’approche de la mort semble solitaire, mais elle est touchante et recèle infiniment d’humanité sous le regard du photographe.