Biographie
Photographe, Architecte de formation, son travail s’oriente en premier lieu sur la ville, sa plastique, ses évolutions, ses traces, ses vides, et sur les comportements humains qu’elle induit.
En 2006, son premier travail sur les villes chinoises est exposé aux Rencontres Internationales de la photographie d’Arles sous la direction artistique de Raymond Depardon. Il sera membre de l’agence coopérative Picturetank qu’il intègre en 2007, jusqu’à sa fermeture en 2017.
En 2010, avec le groupe France14, il expose « Voyage en périphérie », travail sur les paysages de logements de masses en Île de France.
Il développe ensuite un travail à la chambre 4x5 qui lui permet de poser un regard lent sur les évolutions urbaines, en Asie, comme en France, ainsi qu’une écriture d’avantage plastique mêlant dessin, gravure et photographie.
A partir de 2011 ses recherches s’orientent également sur la place du végétal dans le paysage urbain, mais aussi vers le paysage rural. Ainsi né “Le voyage d’Alberstein” travail de collaboration qui tente la synthèse entre différents questionnements sur l’humain, son environnement naturel, planifié ou relationnel et le cadre temporel dans lequel il évolue.
En 2017 il réalise un travail sur la plus grande métropole du monde, Chongqing, en Chine. Lauréat du prix HSBC, ce travail sera édité sous la forme d’un livre : « Chongqing, sur les quatre rives du temps qui passe », Editions Xavier Barral, 2021.
Son travail est exposé et publié en France et à l’étranger.
Présentation
Municipalité de Chongqing, République Populaire de Chine, 34 millions d'habitants.
L’une des plus fortes croissances démographiques et économiques mondiales.
L'agglomération centrale de 15 millions d'âmes se voit perfuser de près de 300 000 nouveaux arrivants chaque année.
Chongqing, la « ville Montagne », sillonnée par le fleuve Yangtsé et la rivière Jialing, peine à percer l'épais brouillard qui la recouvre toute l'année.
Héritière des déplacés du barrage des Trois-Gorges et fille des autorités pékinoises qui l'ont élevées au rang de municipalité au même titre que ses grandes sœurs de la côte Est, Chongqing s'est développée à une vitesse vertigineuse. Formes urbaines et infrastructures ont jailli défiant la gravité, épousant les reliefs de ses quatre rives escarpées et gravées par ses cours d'eau. La vitesse de l'urbanisation a pris de haut le temps lent des pêcheurs, de l'érosion des fleuves, de l'éclosion puissante des montagnes.