MÁTÉ BARTHA

Hongrie

Vit et travaille à Budapest

site web

Anima Mundi

Ouvert tous les jours de 10:00 à 18:00

Vernissage

samedi 04 mai 2024 à 11:00

Biographie

Máté Bartha est photographe et réalisateur de documentaires. Il est diplômé de l'Université Moholy-Nagy d'art et de design (MOME) en 2011, avec un master en communication visuelle, spécialité Photographie, et en 2016 de l'Université des arts du théâtre et du cinéma de Budapest, spécialité Réalisation de documentaires. Il termine actuellement ses études doctorales au MOME.
En 2014, il a publié son premier livre de photographies, Common Nature, grâce à la bourse de photographie Pécsi József. Sa série Kontact a été récompensée par le Grand Prix Capa en 2018 et par le Prix Découverte Louis Roederer aux Rencontres Internationales de la Photo d'Arles en 2019. Son documentaire de diplôme Downstream a reçu le prix du meilleur étudiant et du premier film au 16e Festival international du film sur les droits de l'homme Verzio à Budapest en 2019. Il a participé à plusieurs expositions collectives et festivals internationaux, tels que le FOTOFESTIWAL polonais, le JIMEI X ARLES chinois, le RAY Photography Triennial allemand. Il a participé à des résidences à Ulm, Paris, Kaunas, Athènes et Berlin. Il est représenté par la galerie TOBE à Budapest.

Présentation

L'âme du monde : bien qu'attribuée à Platon, l'idée existait déjà dans des cultures plus anciennes. Il s'agit d'une force qui imprègnerait la matière, donnant forme et fonction à ses parties et à son tout. Il y est question de l’assomption d'un principe organisateur. Cette théorie réapparaît à la Renaissance pour ne plus nous quitter - de Paracelse à Hegel jusqu'à la pensée moderne- en tant que point focal des débats sur l'ordre des choses et le poids des contingences.
Dans son dernier projet multimédia, Maté Bartha se positionne comme un observateur fictif pour créer un univers d'images, de sons et de vidéos, afin de découvrir l'anatomie cachée de la métropole, organisme qui échappe à la gouvernance de ses créateurs pour obéir à ses propres principes d’évolution. Dès lors, cet organisme ne peut plus être pensé à partir de schémas anthropocentrés, mais au travers de la grammaire intrinsèque à la ville. Des motifs et structures de grille émergent parmi les images de l’installation, telle une allégorie des efforts de l'humanité pour créer de l'ordre à partir du chaos et pour donner un sens à l'arbitraire qui nous entoure.
L’auteur fait de la photographie son principal instrument pour créer l’image d'une ville mystérieuse et intemporelle, et simultanément un dispositif de recherche des liens furtifs et des principes d'organisation invisibles.