Truth is Stranger than Fiction

Biographie

Masha Wysocka est une artiste belgo-espagnole qui utilise la photographie, la performance, la recherche, le son et l'écriture. Elle s'intéresse aux histoires des périphéries et met l'histoire et la science au premier plan de sa pratique.
Elle est titulaire d'une maîtrise en photojournalisme et photographie documentaire du London College of Communication - University of the Arts London. Elle est également titulaire d'une licence en sociologie et diplômée de Sciences Po Strasbourg.
Elle est l'une des lauréates de la bourse Mead décernée par l'Université des arts de Londres en 2020. Elle a obtenu d'autres bourses en Europe, comme la bourse de photographie PhMuseum 2023 et la bourse de résidence à Landskrona Foto. Elle a été sélectionnée pour des programmes d'artistes en résidence en Belgique, en France, en Allemagne, en Espagne, en Suède et en Ukraine.
Elle a participé à des expositions au Portugal, en Espagne et au Royaume-Uni. Son projet « Truth is Stranger than Fiction » a été présenté au festival Circulation(s) 2024 à Paris.
Son travail fait partie de la collection d'art du musée de l'université d'Alicante, en Espagne.

Présentation

Le projet Truth is Stranger than Fiction (2021-2024) aborde les thèmes de la vérité, du mensonge et de la propagande pendant la guerre froide, tout en mettant en lumière la vie quotidienne des habitants de la Hongrie sous le communisme.
Le travail a été fait à partir de deux fonds d'archives différents aux Blinken Open Society Archives (Budapest, Hongrie). Le premier fonds d'archives est constitué de photographies vernaculaires des années 1980. Le laboratoire photographique de l'État hongrois, Főfotó, a jeté ou censuré ces photographies pour des raisons techniques ou politiques. Le deuxième fonds d’archives provient de l'Institut de recherche Radio Free Europe / Radio Liberty. Il s'agit d'une série de "rapports de terrain" sur la vie quotidienne kafkaïenne des années 1950. Ils ont été recueillis lors d'entretiens avec des personnes originaires de la Hongrie communiste ou ayant eu accès à ce pays.
Pendant la phase de recherché, la photographe a examiné 10 000 photographies de la Private Photo and Film Foundation et 3 500 « rapports de terrain » de l’Institut de recherche de Radio Free Europe/Radio Liberty.