TOMASZ KAWECKI
Pologne
Vit et travaille à Cracovie
In Praise of Shadow
Exposition du 10 mai au 1er juin Ouvert tous les jours de 10:00 à 18:00
Dates de l'exposition
10 mai 2025 01 juin 2025
Vernissage
samedi 10 mai 2025 à 11:00
Biographie
Après avoir terminé mes études de premier cycle à l'Institut de photographie créative de l'université de Silésie (Opava, République tchèque), je poursuis actuellement un master en art et design à l'université de Cracovie. Parallèlement, je suis chargé de cours à l'Académie de photographie de Cracovie. Mon travail a été exposé et publié dans de nombreux pays, primé aux États-Unis, en Pologne, au Japon et en Italie, entre autres. Il concerne un large éventail de phénomènes naturels. Je conçois ma pratique comme du documentaire subjectif, à l’intersection de l'expérience personnelle et des récits culturels. Je suis particulièrement attiré par l'étude des légendes et des mythes.
J'ai publié mon premier livre de photos, In Praise of Shadow, en collaboration avec Rust Publishing.
2024 ● PhMuseum 2024 Photography Grant│ présélectionné.
2024 ● Łódź Fotofestiwal│ lauréat
2024 ● Grand Press Photo│ lauréat dans la catégorie Own Vision
2023 ● OD Photo Prize│ présélectionné
2023 ● LensCulture Critic Choice Award│ lauréat
2023 ● Urbanautica Institute Awards│ lauréat
2022 ● FUTURES Photography Talent
2022 ● Verzasca Foto Festival Awards│ lauréat
2022 ● Helsinki Photo Festival│ finaliste
2022 ● Belfast Foto Festival│ présélectionné
2021 ● Photo Vogue Festival│ lauréat
Présentation
Ce n'est pas un hasard si le projet In Praise of Shadow a été créé pendant la résidence de l'artiste à Nowa Ruda, la ville la plus polluée de Pologne. Dans le smog et la froidure, les organismes humains et non humains perdent leurs contours et se confondent. Les interventions excessives de l'homme sur la Terre ont réveillé les démons. Nous avons voulu transformer les sédiments de plantes et d'animaux pour produire de l’énergie, qui s’est révélée toxique. Nous l'avons utilisée pour nous chauffer et faire fonctionner des machines. Si les ressources de la planète semblaient inépuisables, le temps est venu de mesurer le prix à payer.
Dans les eaux noires, on trouve de la glace, du pétrole, des os, des particules de plastique et des détritus. Au fond de l'eau noire poussent des champignons et des lichens. Nous dérivons avec cette eau : elle est devenue trop épaisse pour que nous puissions nous en extirper.
Tomasz Kawecki convie le public à une sorte d’initiation aux réalités écologiques profondes. Nous traversons des maisons et des mines abandonnées, observons de nouvelles formes de vie autonomes, hors de toute activité humaine. De tels lieux suscitent le malaise ; ils constituent un déni de l'ordre anthropocentrique du monde, remettent en cause nos convictions quant à la singularité de notre espèce. Ici, les règles humaines ne s'appliquent pas, pas plus que les dogmes religieux, économiques ou politiques. La raison ne sert pas non plus à grand-chose. Des ténèbres émergent les êtres hybrides lovecraftiens que nous avons élevés. Nous devons maintenant leur faire une place au cœur de notre monde. Nous devons boire l'eau noire.