MANUELA LORENTE CORT

Espagne

Vit et travaille à Madrid

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He Plays the Music, we Dance

Exposition du 10 mai au 1er juin Ouvert tous les jours de 10:00 à 18:00

Dates de l'exposition

10 mai 2025     01 juin 2025

Vernissage

samedi 10 mai 2025 à 11:00

Biographie

Diplômée en photographie, gestion de projet et architecture.
Dans son travail personnel, Manuela Lorente Cort utilise la narration à partir de la photographie documentaire. Elle mêle réalité et fiction, et fait intervenir le folklore et les usages sociaux (costumbrismo), la culture populaire, les relations personnelles, les traditions et l'identité particulières à la ville de Madrid. Ce sont des images déjà prises qui inspirent les histoires, en privilégiant l'excentricité et le picaresque comme fil conducteur.
En 2021, elle publie « He Plays the Music, we Dance » et en 2022 « ¿Y a esta rata quién la mata ? tous deux publiés par la maison d'édition Dalpine.
Elle travaille actuellement comme photographe indépendante. Parmi ses travaux les plus récents, on peut citer Misión región, un projet choral sur le patrimoine et le paysage en collaboration avec la Comunidad de Madrid, la Fundación Telefónica, l'Academia Española de Cine, l'EACC Espacio de Arte Contemporáneo de Castellón, ainsi que des travaux pour plusieurs publications et magazines tels que Vanity Fair.
Parallèlement, elle donne des ateliers à l'école de photographie Blackkamera, Université de Burgos, à l’École de photographie Elisa Miralles, à l’Espai fotográfico Can Baste, au PhotoBook Café avec Eduardo D'Acosta et PhotoAlicante.
Son travail a été exposé à Getxophoto 2024, Photoespaña 2024, Encontros da imagen 2024, Rencontres d'Arles 2023 (Nuit de l’année), Festival Imaginaria 2023, Sala el Águila 2023, PhotoAlicante 2023, AFF Galerie…

Présentation

Des frères, délinquants, aux airs de gangsters consacrent leur vie à commettre des vols de moyenne envergure dans leur quartier. Fantasmant d'être les protagonistes de films de gangsters populaires, ils tentent d'intimider leurs voisins, souvent sans grand succès.
Les frères sont sur le point de recevoir un tuyau qui les conduira en Galice à la recherche de leur butin le plus impressionnant à ce jour : une importante cargaison de reliques françaises luxueuses. Ce à quoi ils ne s'attendent pas, c'est de se retrouver par erreur avec une cargaison de cruches et toutes les conséquences que cette action entraînera.
Benigno, chef de bande, derrière son air agressif, voire inquiétant, pourrait bien être un homme à craindre, voire à redouter, mais rien n'est moins vrai. Accompagné en permanence d'un doberman qu'il a dérobé dans le jardin d'une maison mitoyenne alors qu'il était chiot, à eux deux, le chien est sans doute celui qui impose le plus de respect et qui est le gardien attitré de son territoire.
Bien qu'il se déguise délibérément en donateur de la vieille école de la pègre locale qu'il définit comme "un Al Capone des temps modernes avec une touche de couleur", il n'est en réalité rien de plus qu'un voyou ibérique, de plus en plus âgé, qui s'occupe de choses insignifiantes qui font de lui le parrain, pas plus loin que ses quatre murs. Malgré cela, il est le chef de la bande familiale, où il est resté à flot pendant des années grâce à des petits boulots et à des pillages qui ne valaient pas la peine d'être condamnés. Cela en dit long sur la qualité des gens qui l'entourent, que l'on voit souvent faire des barbecues sur le toit de l'immeuble tout en démontrant leur savoir-faire en matière de voyeurisme aux dépens de leurs voisins.